Même si de nombreuses boutiques permettant de dénicher des vêtements de grande taille ont ouvert ces dernières années (notamment en ligne), un mouvement est en train de prendre de l’ampleur, à savoir celui de faire payer un vêtement en fonction de la taille.
Autrement dit, plus on est rond/grand, plus le même item sera onéreux.
Un prix plus élevé à partir du 46, vraiment ?
Cela en surprendra plus d’un, mais il est déjà désormais courant qu’à vêtement égale, le prix d’une taille 46 soit plus élevé qu’une taille plus « classique ». Selon les marques elles-mêmes, cela serait due au fait que la quantité de tissu nécessaire soit plus importante. Toutefois, chez les personnes rondes, la fronde est réelle.
Le réel problème résiderait dans le fait que les marques dont les coûts de fabrication sont faibles n’ont pas à augmenter les prix en fonction des tailles. Selon les personnes rondes elles-mêmes, celles-ci comprennent au contraire tout à fait une différence de prix chez les marques dont la qualité et le procédé de fabrication sont upper class.
Vers une fat tax ?
Concrètement, dans les milieux concernés, cette différence de prix est vécue comme une frustration et une vexation. Cela ne fait que stigmatiser les personnes rondes et fortes. Cette marginalisation n’a pas lieu d’être, surtout que le plus difficile semblait fait (changer la vision du monde sur les rondes). Notons également que cette taxation déguisée est également appliquée dans d’autres secteurs comme la beauté (épilation notamment) ou le transport aérien.
Il serait clairement préférable de taxer les aliments caloriques jugés malsains pour l’organisme. En effet, autant s’attaquer à une cause réelle comme la malbouffe plutôt que de pénaliser économiquement les personnes rondes.
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